
Parue dans la 2e série de 1900 de "La Giberne", cette planche hors texte est à rapprocher de l'article sur le décret des uniformes blancs de 1806, page 13 de la même édition.
Le titre d'origine est : Infanterie de ligne - Voltigeur (1806)
La couleur distinctive vert impérial est présente sur les revers et les parements, les boutons sont jaunes. Nous ne voyons pas les pattes de poches que nous pouvons déduire en travers, conformément au texte.
Nous pouvons en supposer qu'il est du 2e régiment d'Infanterie de Ligne, pourtant ce régiment n'est pas cité comme devant porter l'habit blanc dès le le début de 1807.
A moins que le collet ne soit "chamois" comme le veulent les marques distinctives des voltigeurs et nous aurions donc un voltigeur du 1er régiment d'infanterie de ligne, ce régiment n'est pas cité non plus.
Nous pourrions dire que ce n'est pas du vert impérial mais du vert-pré.
Aucun régiment utilisant le vert pré comme distinctive, 81 à 88, n'est cité.
Récemment, une estampe coloriée de Maurice Orange intitulée "Caporal des Grenadiers de la Garde" a été mise en vente chez Bertrand Malvaux.
Cette estampe à l'identique se différencie par les distinctives bleu céleste (ce qui pourrait être du à une transformation d'un pigment vert en bleu ciel)
Cela pourrait aussi être la reproduction de l'uniforme de la collection de Hugo de Fichtner (qui n'a pas de galon de caporal) qui est maintenant au Musée de l'Infanterie de Montpellier ;
42e régiment d'Infanterie de ligne, qui n'est pourtant pas cité lui aussi.
Hauteur 19 cm, largeur 10,5 cm.
Alors Voltigeur d'Infanterie de Ligne du 2e régiment, du 1er régiment, coquille de l'imprimeur, transformation des pigments vert en pigments bleus, ... ?