Pourquoi « sgtcoignet.fr » ?
J’ai découvert l’Empire à la station service. Lorsque mon père faisait le plein de carburant, le pompiste nous donnait une médaille représentant une grande date de l’Empire.
A moins que ce ne soit chez ma grand-mère avec les grands pots de lessive persil et ses porte-drapeaux en tôle, en carton (ça fait pas tout la mémoire).
Nous avions un instant interrompu le sacro saint Bonux en paquet et sa surprise pour acheter le baril Persil, le tambour de l’Empereur.
Chez ma grand-mère, je pouvais tout faire, seul. Alors j’ai fait des maquettes d’avion, je regardais Tanguy Laverdure à la télé.
La série a été diffusée du 16 septembre 1967 au 3 mars 1970 sur la première chaîne de l'ORTF, puis sur la deuxième chaîne couleur.
Pourtant déjà au Mirage moderne, je préférai le mythique Spitfire.
J’avais (j’ai toujours) le cockpit, supplément à Spirou du 22 novembre 1973.
J’achetais des paquets, des pochettes, Airfix qui contenait les maquettes à faire. Maquettes qu’il fallait peindre mais comment avec quoi ?
Ma grand-mère m’a acheté un vélo chez Verdeun, champion cycliste reconverti dans son magasin cours Balguerie Stuttenberg, Bordeaux.
Dans la vitrine, il y avait des vélos et des tout petit pots de peinture Humbrol enamel. Voilà j’ai trouvé, je peux peindre.
Il y avait aussi les petites boîtes de soldats Airfix, le couloir de ma grand-mère fût un Waterloo des plus honorables.
Je ne suis pas sûr de me souvenir qui a gagné.
Et puis je suis allé chez Verdeun, en ville, galerie Bordelaise, chercher de nouvelles maquettes à construire. J'y ai découvert Historex, la maquette humaine à assembler.
Là, j'ai arrêté d'acheter les Stranges et autres Comics pour acheter Uniformes, la Gazette des Uniformes, Armes et Uniformes de l'Histoire.
Les yeux émerveillés par les photos des concours comme celui de Historex 1977.
Non seulement, on peut reproduire les uniformes du Premier Empire, et en plus, on peut transformer, modifier, réunir des figurines pour en faire des saynètes.
Non, non, pas des scénettes, cela n'existe pas dans le vocabulaire français. Quant aux saynettes ce seront des dioramas, parce la saynète est une pièce de théâtre en un acte servie comme un entremet lors des entr'actes.
Non seulement, on peut reproduire les uniformes du Premier Empire, et en plus, on peut transformer, modifier, réunir des figurines pour en faire des saynètes.
Non, non, pas des scénettes, cela n'existe pas dans le vocabulaire français. Quant aux saynettes ce seront des dioramas, parce la saynète est une pièce de théâtre en un acte servie comme un entremet lors des entr'actes.
Nous y sommes, je suis touché par le virus du détail.
Avant d'assembler ces piétons et ces cavaliers, je vais vérifier, contrôler, rechercher la vrai forme du bouton, des fois qu'il serait carré ou octogonal.
Je vais chiner chez les brocanteurs des cartes postales avec des uniformes du Premier Empire.
Je vais acheter chez un bouquiniste deux tableaux, chères pour moi qui se dévoileront de pâles copies pour touriste, (je me console en me disant que c'est l'image que je voulais ...) et je jurais un peu tard que l'on ne m'y reprendrait plus.
Je vais visiter les archives municipales, départementales.
Jusqu'à ce que la route prenne l'homme. Au retour du service militaire, je suis chauffeur routier, j'adore.
Cela prend tout mon temps et le peu de temps libre je préfère le passer avec ma compagne qui est ma femme depuis 40 ans cette année.
Mes emplois varient, j'aime toujours faire des figurines, rechercher de l'information, mais mes vies privée, associative et professionnelle ne me laissent pas vraiment de répit.
J'acquiers un ensemble de plus de 100 carnets de la Sabretache, le Saint Graal pour moi, à un prix qui aurait fait pâlir le plus heureux des acheteurs..
Et puis les vies reprennent le dessus et moi le 36e dessous.
Je lâche du jour au lendemain cette carrière commerciale qui m'use et mes carnets, je n'en garde que deux ou trois. Je suis devenu, après chauffeur-livreur, "responsable de dépôt" Gironde hors CUB pour un sous-traitant UPS. Mes journées censées terminer à 12h00 (je démarre à quatre heures) s'achèvent en réalité à 14h, 16h le plus souvent. Pour terminer mes journées, je découvre l'informatique, j'assemble des ordinateurs que je revends avec système complet.
Je découvre Mambo, PhpNuke qui deviennent Joomla! . Je m'essaie sur "chez.com", "http://membres.lycos.fr/sgtcoignet" et trouve des extensions de domaines gratuites comme www.sgtcoignet.tk plus lisible.
Je ne sais pas coder le php et le mySQL mais j'apprends quelques mots, quelques phrases et surtout j'ai très envie de partager le peu que j'ai.
Et puis les vies reprennent le dessus et moi je les suis.
Je mets en veilleuse mon envie de partager, j'éteins ma vie associative, je travaille.
Aujourd'hui, pensionné de l'état (retraité), je me relance à l'aventure et tente de partager le peu que j'ai, que je trouve, que je découvre, ce que l'on me prête, me donne et tout le reste.
Le site sgtcoignet.fr/ me permet d'apprendre à coder par l'exemple. Le Web est rempli de bonnes volontés qui partagent leur connaissance et leur plaisir à utiliser Joomla!.
Et c'est par le site sgtcoignet.fr/ que je partage les quelques informations que j'ai pu glaner.
Je souhaite, par le biais du site sgtcoignet.fr, fédérer quelques bonnes volontés qui voudront bien elles-aussi partager leur connaissance.